Il y a peu de traces d’échanges et de commerce sur l’habitat d’Acy-Romance. Le monnayage lui-même est essentiellement Rème et seules trois pièces, dont un quart de statère, sont exogènes. Ce n’est pas le cas sur les oppidas contemporains abandonnés au milieu du Ier siècle av. J.-C. (Vieux-Laon dans l’Aisne et La Cheppe dans la Marne) où les monnaies de peuples limitrophes ou plus lointains sont représentés. Les amphores vinaires sont les seuls témoins d’acquisition d’un produit d’origine lointaine et Acy-Romance est probablement en bout du circuit commercial. L’activité commerciale se limite à un environnement proche et concerne des productions locales l’élevage, l’agriculture et leurs produits dérivés doivent tenir une place prépondérante : grains, peaux, viandes, tissus, tabletterie, petits objets manufacturés.