À bord de la Dauphine, la réparation des objets en cuir constituait sans doute une occupation familière, comme le prouve la présence d’instruments et de chutes de cuir découverts sur l’avant de l’épave. Cette activité de travail du cuir devait être essentiellement tournée vers la réparation des souliers. Quoique minuscules, les fragments de chute de cuir sont, plus encore que l’alène et la forme à chaussure découvertes à proximité, la trace indiscutable d’une activité de taille du cuir à bord. Les épaves de la Dauphine et de L'Aimable Grenot ont toutes deux livré un petit étui en bois tourné dans lequel étaient encore conservées des épingles en métal ferreux. Ces nécessaires propres à la réalisation de menus travaux de couture devaient faire partie des effets personnels de l’un des membres d’équipage..

On doit sans doute à l’usage généralisé du couteau à bord les croissants, ou écarteurs de hamac, trouvés à l’avant de la Dauphine. Façonnés exclusivement dans du bois de merrain provenant de fonçailles de tonnellerie en chêne réutilisées, ces cadres semi circulaires et percés de neuf, dix ou onze trous sont l’œuvre de mains plus ou moins expérimentées. Ils ont probablement été sculptés par les marins eux-mêmes.