Vulnérable à toute époque, le monument fut perturbé et occupé. Cependant, aux alentours, certaines pièces mises au jour pourraient avoir fait partie du mobilier de la chapelle.

3 statues d’Akhethétep

Trois statues d'Akhethétep ont été découvertes à l'automne 1996. Elles avaient été abandonnées par les pillards et n'étaient donc malheureusement plus en place. De grande taille, sculptées avec soin dans un calcaire de belle qualité, elles étaient peintes mais avaient perdu leur tête.

  • La première montre Akhethétep dans la position d'un scribe accroupi lisant ; l'inscription gravée sur le plat du socle mentionne ses titres et son nom (ima-â, ami unique, Akhethétep).   
  • La deuxième le montre assis, vêtu d'un pagne court et d'un baudrier, insigne de sa fonction de prêtre ritualiste (comme dans l'entrée de sa chapelle) ; l'inscription gravée sur le siège et le socle mentionne ses titres et son nom (ima-â, ami unique, prêtre ritualiste, secrétaire de la maison du matin, Akhethétep)
  • La troisième peut-être la plus intéressante n'est malheureusement pas inscrite. Elle représente un homme debout, portant une peau de félin et différents insignes dont celui de la déesse Bat, tête féminine avec oreilles et cornes de vache. Un fragment de la partie inférieure de la jambe, mis au jour en 2000, appartenant à cette statue a pu être remis en place en 2004.  

Si aucun fragment de statues d'Akhethétep n'avait jamais été signalé, la scène du transport de ses statues, qui est rarement représentée dans les tombes de l'Ancien empire, décore le couloir de sa chapelle.

La table d’offrande

Une table d'offrandes, cassée en deux, fut retrouvée sur lors des fouilles. Monolithique et en granite rose, elle très semblable à celle conservée au département des Antiquités égyptiennes du musée du Louvre et aurait pu appartenir à Akhethétep.

On distingue encore aujourd'hui la sculpture en fort relief d'un vase vu à la fois de profil, sur la tranche, et de dessus, sur le plat de la table. Pain, natte roulée, aiguière, assiette étaient figurés pour l'éternité sur cet objet destiné à assurer l'alimentation inépuisable du défunt. Ce type d'objet était généralement placé au pied de la stèle fausse-porte : la largeur de cette table occupait toute la profondeur de la chapelle.