Chacun des multiples campements regroupe plusieurs tentes avec, un peu à l’écart, des foyers complémentaires situés en plein air.

Des habitations et des aires d’activité alentour

L’espace proche des habitations était à la fois lieu d’activités (la taille du silex notamment) et lieu d’évacuation des déchets (silex, vidanges de foyers, restes de faune). Plus loin, près des foyers extérieurs, des habitants se retrouvaient pour travailler et parfois consommer un repas. Les études réalisées jusqu’à présent évoquent, pour chaque campement, une petite communauté composée de quelques familles.

Un type d’implantation constant

Les fouilles du premier secteur, aux « Coudray », montrent une organisation des campements se reproduisant de niveau en niveau. Les tentes étaient installées sur le méplat de la berge du ru des Hauldres tandis que les foyers extérieurs s’alignaient sur la pente, le long du chenal. La même implantation se retrouve aussi sur la rive opposée du ruisseau, à la « Fontaine au Soulier ».

Un lieu inscrit dans le parcours nomade de chasseurs magdaléniens

La répétition des occupations indique que le site d’Étiolles était une étape traditionnelle au sein du territoire parcouru par les Magdaléniens. Parfois quelques centimètres seulement de limons séparent deux occupations successives, parfois davantage. Le rythme des passages est difficile à appréhender car les crues de la Seine n’étaient pas régulières. Aussi, dans l’état actuel des recherches, on ne peut pas savoir combien de siècles a duré la fréquentation du site par les Magdaléniens.